Archives par étiquette : eveil

Entre la numérologie et soi (se situer)

se situer en numérologie

Au fil des années et de l’expérience, on voit remonter régulièrement des attitudes parmi les amateurs(trices) de numérologie mais aussi des rumeurs tenaces et pourtant infondées.

Pour comprendre la suite, il faut savoir et c’est quasiment un principe, que la première chose qu’on apprend constitue une base profondément enracinée, vaut pour vérité. La numérologie n’échappe pas à la règle.

Ainsi, ses premiers ouvrages dont la source commune revient à Kevin Quinn Avery, ont déposé les germes de la numérologie moderne ; nous lui devons beaucoup, grâce à lui notre discipline a connu un essor mérité. Cependant, parmi ces germes, se sont glissés quelques parasites à la vie dure. Les notions de karma notamment, introduites par lui, ont été intégrées sans sommation, sans vérification comme des paroles d’évangile ; il est vrai qu’il était pasteur.

Quand on critique ce type d’enseignement, certains praticiens ou utilisateurs sortent de leurs gonds. Pourquoi ?

Il faut savoir désapprendre, remettre en question les bases, nous sommes au service de l’autre.

Visiblement, Monsieur Avery a délivré son message, c’est trop tard, on ne peut plus rien y faire, on ne peut plus revenir en arrière. On devrait en rire mais ce karma à tout-va cause des dégâts considérables. Grossièrement, selon lui, les 13, 14, 16 et 19 sont des nombres dits « karmiques » et, d’autre part, l’illustre zéro dans une case de l’inclusion rend son nombre également karmique.

Pour rappel, chaque nombre ou sous-nombre représente un chemin de retour à l’unité. Chaque nombre parle de l’unité perdue et explique son moyen de retour à celle-ci. Chaque nombre développe ses qualités propres et magnifiques mais aussi des défis à relever, chaque nombre j’insiste !

Les fameux nombre karmiques ne sont pas plus karmiques que les autres, je l’ai constaté maintes et maintes fois, je vous invite à le vérifier par vous-mêmes. De plus, il est humainement et déontologiquement inimaginable de dire à un consultant :

vous êtes né un 14, tant pis pour vous !

C’est une insulte à son libre arbitre et une atteinte réductrice à un destin punitif tout tracé.

Quant au zéro de l’inclusion, même constat. Le zéro est à la source de tout. Dans l’arbre séphirotique, trois termes (décrivant le néant divin) précèdent le 1 (Kether) grâce auxquels tout est possible. Le zéro représente le vide emplit de l’énergie primordiale. La méditation crée un état zéro, le vide de l’esprit permet l’inspiration.

Le karma existe probablement bel et bien mais sa possible recherche se fait dans le thème complet et non pas à travers des nombre isolés à forte connotation. Les nombres sont « lumières » et les cases « informations ».

La question qui demeure : pourquoi les gens s’accrochent-ils au karmique ?

En premier lieu, la notion de karma est mal comprise.

Ensuite, et c’est le point crucial, la numérologie gravitant autour des nombres s’apparente à la loi universelle, à la loi divine pourrait-on dire. Et c’est là que le bas blesse car la loi renvoie à la culpabilité qui, ajoutée à la conception d’un dieu tout puissant et craint, devient juge et partie.

Pour approfondir ces propos, considérons les attitudes récurrentes et classiques face à la numérologie :

– j’ai un chemin de vie « tant », c’est pas bon ?

-Je rentre en année personnelle « tant », oh la la, ouille !

– J’ai un 0 en 7 et une expression 7, je vais morfler…

Sans omettre le fait avéré que les consultants appréhendent très souvent ce que le ou la numérologue va leur dévoiler.

Où est l’amour dans tout ça ?

Les nombres sont les pourvoyeurs d’un potentiel incroyable laissé parfois en friche qu’il faut réveiller et stimuler ; ils sont la promesse d’un réalignement, d’une vie pleine de richesse et de compréhension de soi. A contrario, « taper dans le karmique » confirme négativement les craintes erronées des consultants(tes), renforce leur culpabilité et surtout, les schémas nuisibles à leur émancipation, libération.

Finissons par l’aspect le plus dénié et décrié.

La numérologie ne fait appel à aucune puissance extérieure. Elle parle de nous-même. Les cycles que nous traversons sont une émanation de nous-même, notre choix délibéré. Le fait, par exemple, de rentrer dans une année personnelle 4, ne signifie pas qu’une autorité extérieure limitante va nous freiner mais qu’à l’inverse, nous entrons dans ce cycle parce que nous l’avons choisi et que nous le communiquons à l’inconscient collectif. Ce cycle signale (au monde) le désir de se poser, d’être à sa place et de conscientiser davantage ce qui, éventuellement, entrave cet état d’être. C’est une information et un planning volontaires, pas nécessairement conscients.

Il n’y a jamais de punition, il n’y a que de l’amour et la façon de nous arranger avec cela. Ouvrir les yeux empêche de se prendre des murs ; le mur n’est pas une punition, c’est le résultat de notre cécité temporaire qui induit l’apprentissage. Tout se passe en soi, nous sommes maîtres et maîtresses de notre vie et l’objectif est de le conscientiser pour en reprendre les rênes. La numérologie est un des moyens d’y parvenir, un outil d’éveil et surtout de réveil !

Tuto lâcher-prise

Comment lâcher prise

Le lâcher-prise vaste question, s’il en est, objet incessant d’une volonté de bien faire, sollicitation permanente et insistante des messages relatifs au mieux-être : il faut lâcher-prise !

Voilà la réponse in fine à tous nos problèmes, avancée par les professionnels en tout genre.

Oui mais comment ?

Ce n’est pas dans le domaine du faire ou de l’action.

Justement, le lâcher-prise, par nature, échappe au contrôle, à la maîtrise, et donc aux efforts en vue de l’obtenir, c’est là sa raison d’être. Il représente le contraire de ce que l’on nous a appris à pratiquer, à savoir, une gestion excessive et volontaire, la pression, le désir de comprendre, de forcer etc.

Si je traite cette question dans un blog de numérologie, c’est parce qu’en fait, elle nous renvoie au nombre 2, nombre de l’ouverture, du laisser-faire, de la sagesse, de la sensibilité et de la non-action dynamique.

Ceci étant dit passons au tutoriel.

lacher prise

1 Identification

Quand nous souhaitons lâcher prise, encore faut-il, si possible, identifier, ce sur quoi nous désirons le faire.

Le meilleur moyen, à mon sens, est de constater un manque de fluidité soudain, une tension, un blocage inopiné puis de traiter immédiatement. Il s’agit de se surprendre en train de résister, de la conscience quoi !

D’autres options, plus subtiles, permettent également la détection de freins personnels comme le jugement d’autrui (qui nous renvoie à un jugement personnel) ou encore le comportement de nos enfants qui représente un miroir immédiat de ce que nous créons à l’instant.

Par ailleurs, il est préférable de laisser venir un « blocage », un raidissement du comportement plutôt que de décider (contrôle) à l’avance l’objet du lâcher-prise. L’instant présent est le garant de ce qu’il faut lâcher au moment où il est judicieux de le faire.

A quel type de « blocage » avons-nous à faire, peur, énervement, colère, jalousie, jugement, dévalorisation etc. ?

2 Ressenti

Sitôt le point de tension identifié, ressentons-le, observons ce qui se passe sans jugement.

  • Où siège t-il ?
  • Est-ce que ça fait mal ?
  • Est-ce que ça bloque la respiration ?
  • Y a t-il des sensations associées ?
  • Etc.

Le réflexe habituel est de s’en vouloir, de se juger, de se culpabiliser pour au final, ne pas s’aimer voire se détester. Or, ce comportement millénaire n’aboutit à rien, ne donne aucun résultat à part la dévalorisation, il s’agit donc de prendre le contre-pied en regardant simplement ce schéma ou cette mémoire s’exprimer sans la freiner puis en l’aimant avec reconnaissance.

3 Traitement

Accepter de ne pas comprendre, d’accueillir avec bienveillance si possible (si nous n’y parvenons pas, ce n’est pas grave), et évidemment de laisser faire sans l’ingérence du mental.

Ensuite, nous demandons à nos instances supérieures (lumière, divinité, soi supérieur, selon ce qui vous convient) d’effacer cette ou ces mémoires, de les leur confier, avec respect, pardon et amour. C’est d’ailleurs ce qu’enseigne le Ho Oponopono que j’encourage vivement à pratiquer. (livret en 2 parties sur la page document du site)

Puis vous faites confiance, nos instances supérieures sont supérieures par définition, le mental e peut pas comprendre même s’il nous fait croire le contraire. Il arrive d’ailleurs que nous appliquions le processus de traitement presque mécaniquement, sans conscience car trop agités, cela n’a aucune importance, la demande aux instances supérieures suffit (lâcher-prise) avec toutefois la formulation de la fameuse phrase :

désolé, pardon, merci, je t’aime.

Après cela, ne plus y revenir.

4 Arrêt complet

Une fois le traitement effectué, somme toute rapide, il est utile de passer à autre chose et donc ne plus mentaliser ou ressasser.

Voici les activités qui peuvent prendre le relais dans cette intention et permettre de couper:

activités corporelles, créatives, récréatives, voir des amis, les tâches domestiques et bien sûr la marche.

De surcroît, l’attente de résultat est stérile comme toute attente d’ailleurs !

Le lâcher-prise est un processus qui nous échappe.

Adoptez cette démarche comme une hygiène personnelle régulière jusqu’à devenir un automatisme intégré ce qui amènera des « résultats » et une vie joyeuse dans l’acceptation, sans même y penser.