Symbolique du monde par les nombres

Le monde vu par les nombres (essai)

homme de vitruve
L’homme de Vitruve

L’être humain « standard », norme iso 33000, est constitué de deux côtés, gauche et droit et, en considérant le diaphragme (ou la ceinture pour ceusses qui seraient fâchés avec sa localisation) d’un haut et d’un bas.

Symboliquement et grossièrement, le côté droit renvoie à l’action, au père, au principe masculin, à la logique etc… alors que le côté gauche au principe féminin, à la mère, à l’imagination, au ressenti etc.

Rappelons au passage que le cerveau gauche analytique gère le côté droit et que le cerveau droit synthétique le côté gauche.

Notre partie « basse », attachée à la terre nous relie à son énergie, aux instincts, à la sécurité tandis que la partie « haute », plus proche des étoiles nous dote des facultés intellectuelles, spirituelles et du mode discursif cher à notre mental.

Je pourrais approfondir davantage mais cela desservirait le propos qui va suivre.

Opérons une transposition de ce schéma à notre chère Terre, et, selon les conventions en vigueur, au planisphère terrestre.

planisphère symbolisme du monde

Plaçons-nous alors en tant que géant sur ce dernier, tête au nord comme il se doit, pieds au sud, occident à droite et orient à gauche.

Que constatons-nous ?

A notre droite l’occident.

Il présente des similitudes prononcées et franches avec la symbolique du côté droit.

En effet, l’occident apparaît comme une pseudo référence du monde masculin, de l’action, d’un Dieu tout puissant, du paradigme de la réussite sociale avec ses défauts de sexisme, de l’hyper-industrialisation, de l’individualisme farouche et finalement de l’apogée du « Faire » dissimulant un faux « Être ».

Les USA trônent en figure emblématique de cette partie du monde avec le culte de la personnalité, des super héros et que sais-je encore.

A notre gauche l’orient.

Historiquement, celui-là représente un monde de « sagesse », les méthodes ancestrales dédiées à l’évolution, les non-dieux (le Soi), l’énergie féminine et en somme, le monde du féminin, du non-être avec sa culture de l’intérêt général en lieu et place de l’individuel.

L’orient contient l’ex URSS avec son immensité vide et le reste de l’Asie, discrète autrefois, tout le contraire de l’occident.

A ses extrêmes, la Chine et le Japon se sont fait aussi connaître pour leur opposition à l’occident à travers la guerre et la copie.

Pour en revenir aux nombres, notre sujet de prédilection, vous aurez aisément compris que l’occident s’évertue à poursuivre le Saint Graal du 1 et l’orient, en miroir, celui du 2.

Il suffit de reprendre les symboles cités pour ces deux parties du monde pour s’en convaincre.

Néanmoins, l’histoire nous montre la mésentente de ce couple « 1, 2 », leur difficile cohabitation, notamment par l’exemple de la guerre froide. Les deux dernières guerres mondiales se sont également déroulées en Europe, la partie centrale nord du monde, le 3.

Le monde n’est qu’une projection de l’être humain et de ses croyances !

Or les croyances proviennent généreusement, dans l’inconscient collectif, des religions et particulièrement de la sacro-sainte culpabilité judéo-chrétienne qui, grâce à l’hégémonie du monde occidental s’est répandue dans tous les mouvements et philosophies.

Le récit extrapolé de la chute en serait l’origine, largement relayée ensuite par les ecclésiastes et religieux de tout bord.

Dès lors, numérologiquement parlant, le nombre 2 est artificiellement devenu l’ennemi public numéro 1.

2

La chute et sa mythologie improbable à savoir l’incarnation a été imputé à Eve (principe féminin ou le 2 original) ce qui a eu pour conséquence majeure de diaboliser ce nombre (puis le 5), considéré dans de nombreux ouvrages occultes de référence comme « nombre mauvais », 2=double=diable, principe de séparation, de division.

Depuis, dans l’inconscient collectif et pour tout un chacun, le 2 et sa suite symbolique sont négatifs :

le féminin, la terre-mère, le corps (en tant que contenant), le côté gauche ou senestre (qui a donné « sinistre », les gauchers étaient contrariés), les orifices (considérés comme sales), l’ombre associée aux ténèbres, le sexisme, le « bas » par rapport au « haut », la dépression par rapport à la pression (à qui nous devons la pluie soit l’eau), etc.

Etonnez-vous après cela des problèmes que rencontre notre monde !

Pourtant, le 2 est un nombre magnifique, qui amène la conscience (principe du miroir), la sagesse, la finesse et qui recherche activement l’unité par l’entremise de son vide, la fameuse vacuité.

Il peut être perçu comme diviseur ou comme réunificateur, à chacun son libre arbitre…

Aussi, dans chaque être humain comme dans le monde (sa projection), la fonction « 2 » est sciemment « interdite », entretenue dans la division au lieu de l’intégration ; cette fonction permet l’intériorisation, l’introspection, l’esprit critique, le non-paraître, l’acceptation, le lâcher-prise, etc.

Sans elle, rien n’est possible sereinement ni en occident, ni en orient, ni dans l’être humain.

En considérant maintenant le haut et le bas de l’homme soit le nord et le sud, nous constatons selon le même principe, une division, une opposition entre la tête et les jambes.

Le nord tout puissant se veut la tête pensante du monde alors que le sud est cantonné au monde des instincts, de l’animisme, des ressources…

Le monde du nord exploite sans vergogne celui du sud tout en l’appauvrissant tout comme la tête méprise les jambes et les pieds en particulier, au contact avec le sol, source de la souffrance de l’incarnation vécue en tant que « punition divine ».

Par conséquent, le nord de l’occident domine le monde tandis que le sud finit en tiers et quart-monde bien que disposant des plus grandes ressources.

Le détournement du binaire (le 2), figure de l’anti-mental, a forgé un hyper-mental et avec lui la volonté de tout contrôler d’où l’omniprésence de la technologie ; technologie extérieure du surhomme en occident et technologie intérieure du non-homme en orient mais aucune n’est une solution, ce n’est que de la technologie.

Une synthèse complète ouest-est-nord-sud au centre répondrait au problème soit dans le cœur de l’être humain.

Cette approche imparfaite de la vision symbolique du monde par les nombres parents a l’apanage de dévoiler et confirmer la nécessité de développer ou d’encourager le principe féminin et le monde changera de lui-même en tant que projection.

En outre, elle instille l’interconnexion entre les êtres et les choses dans un recul, j’espère salvateur.

Équilibrons-nous, libérons ce 2 en nous afin de permettre l’alchimie globale de notre être dans l’unité retrouvée.

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