Savoir désapprendre est un principe d’évolution incontournable et ce, quel que soit le domaine auquel cela s’adresse.
Ne rien prendre pour acquis, remettre en cause les savoirs établis permet l’avancement dans toute discipline. En science comme ailleurs, historiquement, la connaissance a subi des revirements prodigieux, des dépassements de théorie libérateurs évitant les voies de garage.
La progression passe par là !
La Numérologie est particulièrement concernée par ce principe car c’est une jeune discipline d’à peine un siècle même si la science des nombres dont elle est issue est antédiluvienne.
Peu d’auteurs en sont à la source ce qui rend son apprentissage étriqué, limite dogmatique ; aussi, de nombreux numérologues devenus chercheurs pour sortir de l’ornière, ont amené ça et là, quelques nouveautés inédites mais fragiles et souvent peu concluantes en raison d’un manque de culture et d’expérience dans les domaines kabbalistiques essentiels.
Par ailleurs, la remise en question s’avère difficile. Nous avons tous tendance à nous asseoir sur le fondement que représente le premier savoir acquis, fut-il erroné. Nous le considérons comme une base pour le déploiement vers des horizons plus vastes. Faire vaciller ce fondement, fragilise, suppose l’écroulement des postulats de départ pratiqués depuis le début.
C’est pourtant ce qu’il faut faire de temps à autre. La Numérologie s’y prête volontiers puisqu’à l’heure actuelle, différentes « écoles » coexistent tant bien que mal et se disputent des visions parfois incompatibles, créant des querelles de clochers :
- Numérologie à un ou plusieurs prénoms
- considération arbitraire des dettes karmiques
- la question des maîtres-nombre surexposée
- la date de prise en compte des changements de cycle, notamment l’année personnelle.
- L’adoption des surnoms ou diminutifs
- Etc…
J’ai dû trancher ces questions après avoir pratiqué les unes et les autres puis abandonné des pans entiers qui m’avaient été enseignés, avec le doute pour compagnon.
Par honnêteté, le ou la numérologue doit se positionner aux vues des résultats :
ça doit marcher !
L’étude numérologique se doit d’approcher au plus près la réalité du consultant au mépris de toute autre considération égotique. Il y va donc de sa responsabilité, il n’est pas là pour l’auto-satisfaction ou en mettre plein la vue mais bien pour aider le consultant dans le respect du libre-arbitre (voir déontologie).
Ainsi, si les connaissances acquises ne donnent pas suffisamment de bonnes réponses, il faut les remettre en question, quitte à perdre le sentiment de maîtrise si confortable (pour l’égo).
Dans le blog, autant que faire se peut, j’explique donc « mon pourquoi » des calculs et des interprétations mais je vous encourage à chercher par vous-mêmes et ne pas les prendre pour argent comptant même si j’en valide l’efficacité.
De surcroît, bien que pertinente, la numérologie ouvre des perspectives importantes quant à son évolution future car elle n’a pas encore livré tous ses secrets, bien au contraire ; il est des domaines où elle pêche encore du fait de sa jeunesse où elle n’est pas encore aboutie.
J’y travaille et vous encourage à faire de même, en gardant un esprit critique affûté doublé d’une inspiration débordante, capable de tirer des enseignements adaptés de la science des nombres.
La créativité est nécessaire mais pas suffisante, il faut lui adjoindre la culture éclairée des anciens avec intégrité et lumière.
Une bonne pratique est une pratique évolutive !